Problème de peau non identifié

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Cha44380

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Problème de peau non identifié
Posté le 15/04/2024 à 01h27

Bonsoir,
Je cherche ici de potentielles réponses à mes question
Je commence être inquiète pour ma jument de 15 ans vivant au pré (modèle de nature très rond, musculeux au poil brillant etc) qui depuis maintenant plusieurs mois (janvier/février) se gratte excessivement, présente des zones de dépilations, des pellicules, un poil terne et piqué sur absolument tout le corps, très grosses pertes d’états en très peu de temps, reprise d’états aussi rapide si réaction au niveau du mode de vie
Ma jument a commencé à déclarer ces symptômes a l’introduction d’un poneys déclarant lui même ces symptômes, j’ai alors de suite appelée la véto, diagnostique: la galle
Premiers traitements insecticides dont j’ai oublié le nom sur les deux équidés isolés, rappel etc
Entre temps la ponette rentre chez elle mais le problème persiste chez ma jument qui en plus se retrouve seule, je rappelle alors la veto qui me conseille de persister et me suggère du buttox à diluer à renouveler toutes les deux semaines, ce que je fais 4 fois en la changeant d’environnement à chaque fois, je me renseigne en parallèle et vermifuge ma jument en fonction sans amélioration, elle continuais à se gratter de manière obsessionnelle dès le lendemain des traitements
Au cours de cette période les pertes d’états commencent, le morale et l’énergie dégringolent, je sens ma jument s’émietter dans mes mains au fur et à mesure que je la gratte pour la soulager,
s’en est trop je rappelle la clinique et demande à voir quelqu’un d’autre pour avoir un autre point de vu, ou d’autres solutions
résultat même diagnostic, la gale
Je demande alors un prélèvement des poils et de la peau pour analyses afin de mieux comprendre et mieux traiter, résultat, je cite «  Résultat négatif : absence d'élément fongique ou parasitaire (spore, hyphe, dermatophyte, acarien). » 
(Il faut savoir que j’avais traité deux jours avant la venue de la véto mais qu’elle se grattait ce jours là tout autant que d’habitude, et je doute que le fait qu’ils soient morts fassent que eux ou leurs dégâts ne soient plus perceptibles)
Avez vous déjà eu ce genre de cas ?
Pensez vous que le traitement buttox malgré le fait qu’elle se grattait etc le jour même du prélèvement ai pu altérer le résultat final ?
J’ai envisagé la piste de l’allergie mais ça n’y ressemble pas (pas de boutons), la piste de la dermite mais ça ne correspond pas au niveau de la période où s’est apparu (janvier/février) et les moucherons ne sont réellement réapparut chez moi que depuis deux semaines, j’ai pensé aux poux mais ma veto m’a dis que vu toute les fois où elle l’avais examiné elle l’aurais vu et les analyses balayent toutes les autres piste, je suis au pieds du mur
Si vous n’avez par ailleurs pas de réponses mais de bonnes idées pour m’aider à la soulager au maximum je suis preneuse

Hisatis39

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Posté le 15/04/2024 à 06h30

Tu as fait faire plusieurs copros ? Parfois suivant le stade d'infestation c'est moins perceptible. Et ça peut etre transmis d'un cheval à l'autre pendant x temps si tous les chevaux qui pâturent se refilent au fur et à mesure.

Les dents perte de poids au foin et peut générer un stress et provoquer une sorte de psoriasis.

La couverture trop souvent humide peut détériorer la peau et le poil.

Une infection interne, à voir par pds.

À voir aussi la piro.

Tonya

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Posté le 15/04/2024 à 09h37

cha44380 les vétos l’ont mise sous cortisone et antibio pour stopper les grattages?

Franchement, j’essaierai ça. Rien que pour qu’elle arrête de s’arracher poils et peau.
Et si elle n’a plus de gale, shampooing type malaseb pour assainir la peau.

Couagga

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Posté le 15/04/2024 à 12h44

Bonjour,

une pathologie "classique" qui finalement persiste et ne répond pas aux traitements habituels + s'ajoute une perte d'état, un moral en berne, dégringolade de l'énergie...

Voici ce que je ferais à ta place, pour avoir maintenant plusieurs expériences sur des tableaux cliniques ressemblant à celui de ta jument :
Demande une analyse PCR pour une recherche Pirolike. Insiste si ton véto la refuse. c'est toi la proprio, toi qui paye, c'est ton droit de vouloir faire une analyse "pour rien"... Et si les résultats reviennent avec du positif sur une ou plusieurs maladies alors ça ne sera finalement pas "pour rien".
Même si ça revient négatif sur tout, ça ne sera pas "pour rien" non plus car plus vite sont écartées les maladies du syndrôme, mieux c'est. l'analyse a un coût (environ 140 €) mais plus ça traine plus ça coûte aussi.

Attention à ce que ta jument n'ait reçu aucun traitement antibiotique ou anti-inflammatoire avant la prise de sang qui sera envoyée à l'analyse.

Insiste bien sur une analyse PCR, refuse les analyses sérologiques, un analyse de sang classique faite par le véto est aussi inutile pour avoir une idée précise d'une pathologie pirolike, ça fait juste perdre du temps. je te conseille aussi de refuser un traitement à l'aveugle si le véto accepte une suspicion piro ou autre. ça ne fera qu'exposer ta jument à un traitement lourd sans savoir s'il cible la bonne pathologie, car il n'y a pas que la piroplasmose dans le pirolike, il y a Lyme et d'autres et surtout Ehrlichiose qui est une vraie saloperie.

Quoi qu'il en soit, j'espère que tu trouveras vite un moyen de soulager ta jument

Edit : tout traitement reçu en amont de la prise de sang (AI, AB, cortisone,...) faussera les résultats d'analyse.

Édité par couagga le 15-04-2024 à 12h45



Iletaittemps

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Posté le 15/04/2024 à 16h57

Pour les humains, on donne des anti staminique quand ça gratte et qu on sait pas trop de quoi ça vient.. possible chez le cheval? Au moins pour soulager ?

Cha44380

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Posté le 15/04/2024 à 20h25

Merci pour vos réponses j’ai rappelé la véto aujourd’hui afin de mieux comprendre ce qu’elle en pense
Ma veto reste persuadée d’une gale, qui n’aurais pas été vue au microscope (car on ne peut pas toujours prendre le bon poil infesté) et survivrais au traitement local
Je trouve que les deux réunis ça fait gros, mais elle a raison sur un point, le facteur de contagion, qui ne s’explique que par la gale au vu du reste des facteurs
Je vais cependant demander un pcr comme vous me le suggérez,car je commence à me poser la question de plusieurs pathologies différentes accumulées

Cha44380

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Posté le 15/04/2024 à 20h33

J’ai pensé à la copro également mais là veto ne me suggère rien de tout ça alors pour l’instant j’écoute ses conseils
Visiblement elle a échangé avec ses collègues qui ont déjà eu des cas de galles survivants à un multitude de traitement local
Visiblement une injection existerais avec une molécule semblable à celle d’un vermifuge en dernier recours
Je vais donc tenter ça dans le doute, en espérant un résultat cette fois

Couagga

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Posté le 16/04/2024 à 20h46

cha44380

En fait, elle a bien cette gale, ta véto n'a pas tort sur ce point, mais derrière il y a quelque chose qui empêche la guérison. Et vu les éléments que tu as donné, ça sent quand même bien le Pirolike.
S'il y a bien une de ces maladies présentes, une ou plusieurs, ça va continuer à rendre difficile voir impossible la guérison de cette gale et d'autres problèmes vont continuer à s'ajouter.

Les maladies pirolike affaiblissent l'organisme et en font un jardin pour toutes les merdes qui passent ! Plus l'organisme cumule les maladies, plus il s'affaiblit, plus il s'affaiblit plus les parasites et bactéries de Pirolike prolifèrent, plus elles prolifèrent plus il s'affaiblit et chope d'autres problèmes...
Tant que Pirolike n'est pas identifié, ciblé, traité, le reste résiste aux médicaments et s'aggrave.
Un cercle vicieux.
Le multitude des pathologies plus ou moins déclarées rendent le tableau clinique flou et il est impossible de savoir quelle maladie pirolike est responsable sans un PCR, c'est une vrai casse-tête pour les vétos.
Lyme et Ehrlichiose sont au top pour ce genre de scénario vicieux
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