La troupe d'aqurilin - de 2011 à aujourd'hui !

Alors tout d’abord je prends le temps de me présenter un peu et vous avez amplement le droit si vous le souhaitez de le faire vous aussi afin qu’on puisse savoir avec qui on partage, ça fait toujours plaisir. De plus CA est un forum d’échange alors je vous présente mon histoire mais si vous voulez me donner le lien de vos aventures et/ou vous présenter un peu ici ça sera avec joie (sans oublier bien entendu que ce sujet est avant tout pour moi et ma petite troupe !).


Donc je m’appelle Olympe et je suis née en janvier 1993 (donc 24 ans en 2017). J’ai toujours été passionnée par les animaux quels qu’ils soient et beaucoup ont partagé ma vie. Jeune je désirais monter à cheval mal habitant dans le département de la Seine Saint Denis et ayant des parents divorcés qui travaillaient beaucoup ils n’avaient pas le temps de m’emmener en centre équestre. Ma sœur avait eu le plaisir de monter à cheval étant plus jeune car juste à côté du Haras des Bréviaires et ayant fait des études dans l’équitation qui n’avaient pas abouti mes parents ont pensé que je ferais de même et que ce n’était qu’un caprice de petite fille mais passons. N’arrêtant pas d’harceler ma mère elle a fini par craqué lorsque nous avons déménagé dans les Yvelines et j’ai donc commencé à monter au centre équestre de Bois d’Arcy (12 ans à l’époque) pendant deux ans avant de déménager de nouveau en Aveyron, changement radical ! J’ai continué l’équitation dans un centre équestre familiale et sympathique où j’ai passé une dizaine d’années à pratiquer ma passion. J’y ai passé mes sept galops mais je ne suis pas pour autant une excellente cavalière. Beaucoup de chutes faisant de moi la risée des compétiteurs (et j’en faisais partit), concourant en CSO jusqu’en Club 1 avec quelques rares résultats. En parallèle à tout ça je me suis lancée sur deux ans dans l’endurance en la pratiquant sur de merveilleux chevaux qui m’ont marqué !


Mon aventure de propriétaire a commencé en décembre 2011 avec mon premier cheval Quirinal du Vinnebus (présentation dans les messages suivant). A présent je suis passée de cavalière de compétition à cavalière de loisir même si j’ai toujours en tête d’un jour reprendre la compétition avec ma jeune jument et j’ai déjà la relève avec ma petite G.

Avec mon homme – en couple depuis novembre 2008 et une histoire à l’eau de rose digne des plus beau romans (si vous êtes curieux je serais ravie de vous raconter ça mais attention c’est vachement fleur bleue) – nous avons récemment déménagé en Gironde et nous comptons bien y déposer définitivement nos bagages. Si des personnes sont du coin je serais également ravie de partager avec eux et même pourquoi ne pas se faire des petites balades !


Je suis en sous-marin beaucoup d’histoires et j’aime particulièrement le fait de suivre régulièrement les moments forts de ces petites familles. Je citerais quelques-unes d’entre eux qui m’ont particulièrement marqué mais il m’arrive souvent de visiter d’autres sujets et de trouver de nouvelles personnes à suivre. Les noms cités ne sont qu’exhaustifs, il n’y a pas d’ordre de préférence, tout le monde à su trouver une petite place dans mon cœur. Certains ne sont plus actifs sur leurs sujets d’origine mais ils m’ont marqué, si jamais vous avez un nouveau sujet je serais ravie de vous suivre de nouveau !

Pour ce troisième message de présentation nous ne parlerons pas encore de nos amis les chevaux mais des autres bestioles qui m’accompagnent à ce jour le 21 février 2017 (car la famille tend à s’agrandir d’ici quelques mois !). Vous allez donc ici faire la connaissance de mes deux chiens, mes trois chats et nos deux lapinous.


Je commence donc avec June et Melchior. Nous avons adopté June en février 2014 d’une maman Bouvier Suisse de l’Entlebuch et de père inconnu. Je l’ai habituée jeune au contact des chevaux car j’avais une mauvaise expérience avec ma Border Collie qui vit chez ma mère qui était du genre à attaquer les jarrets et a même reçu un coup de pied qui lui a fait perdre une dent. Quand elle fut assez grande je l’ai emmené en balade avec moi puis en entrainements d’endurance lorsque j’ai commencé cette discipline. Malheureusement en janvier 2015 nous avons quitté notre appartement avec jardin pour un appartement sans extérieur et étant interne je ne pouvais assurer des promenades quotidiennes et mon homme non plus donc nous avons décidé de lui trouver une nouvelle famille. Rendez-vous prit quelques semaines plus tard, une famille connaissant les molosses avec enfants, parfait ! Mais cette gentille famille s’est finalement transformée en horreur et la semaine qui suivit fut pour moi la pire. On nous a appelé le lendemain pour nous dire qu’elle avait attaqué le chien de la famille or je la promenais sans laisse dans le centre équestre et elle a croisé bon nombre de chiens de toutes tailles sans jamais en blessé un seul (bon elle joue comme une brute !). Ils nous disent de venir la récupérer mais pour moi c’est impossible. Ils étaient déjà à 2 heures de route de la maison et j’étais partie à 3 heures de plus dans le sens opposé. Puis ils nous ont dit qu’ils la gardaient pour finalement quelques jours après nous dire qu’ils l’amenaient à la SPA alors que j’avais demandé de la garder jusqu’au week-end…


Depuis plus de nouvelle. La chienne n’était pas identifiée (grossière erreur je sais, je m’en veux encore) et elle a une sale gueule de molosse donc pour moi la SPA signifiait l’euthanasie de la belle, j’étais dévastée. Pendant des mois je ne faisais que penser à elle et j’en pleurais encore jusqu’à ce qu’une amie m’envoie un message avec la photo d’une chienne à donner en me demandant si ce n’était pas ma chienne… Je regarde et si, c’est bien elle… ma June est vivante ! Sans attendre je contacte la personne qui la donne et en parle à mon homme. Finalement la personne se rétracte et préfère la garder car elle déménage et a donc plus de place mais accepte que je lui rende visite. Nous étions en mai/juin. Je retrouve une chienne d’une maigreur extrême mais qui nous reconnait et nous fait la fête, j’ai les larmes aux yeux mais je me retiens. Je donne des conseils, surtout pour reprendre du poids puis nous partons. La chienne a perdu toute éducation et en plus de sa maigreur extrême j’apprends qu’elle aurait été vue lors de combats de chien. Chose fort probable au vu des nombreuses cicatrices près de ses oreilles, de ses cuisses, de son ventre et de son cou… Je m’en veux, j’en pleure encore.

Et puis le lendemain nouveau rebondissement, touchés par la réaction de June à nos retrouvailles ils souhaitent nous la donner. Sans hésitations je vais la chercher le lendemain matin. En quelques semaines nous avons remis la chienne en état mais au niveau du comportement nous n’avons pas retrouvé la June du départ. Elle qui était extrêmement sociable avec les autres s’est mise à attaquer les chats de la maison qu’elle connaissait pourtant… A force de travail et grâce à un chat plus qu’adorable le problème est réglé et elle peut à nouveau dormir avec les minous. Au niveau des chiens elle est plus compliquée. Avec certains chiens tout se passe très bien mais dès qu’elle est en laisse c’est une terreur. Depuis plus de 6 mois nous tentons de travailler ça et nous avons pas mal de progrès !


En septembre 2016 elle nous a pondu 8 magnifiques chiots donc le père est un croisé berger. Beaucoup ont trouvé preneur dans ma famille et mes amis ce qui me permet d’avoir un suivi régulier et ne pas faire la même erreur qu’avec June. Melchior est donc resté avec nous et le restera. Le fait d’avoir un second chien à beaucoup calmé la grosse. Il la canalise et n’hésite pas à se rebeller auprès de sa mère. Elle réapprend les interactions avec les autres chiens, c’est tout bénef ! Et puis c’est un amour de petit chien !


Au niveau des chats nous avons une petite famille. En premier Bagheera – dit Bagheeroux. Femelle née en fin 2014 d’un chat que nous avions à l’époque qui a disparu. C’est une princesse très mignonne qui a un demi-frère de la même mère : Bonus, né en 2013. Normalement il appartenait à mon grand frère malheureusement sa femme était allergique et elle ne supportait plus les anti-allergènes et nous avons accepté de le recueillir en 2015. Puis petit dernier : Mozart, né au printemps 2016, fils de Bagheera. C’est un chat ultra collant et surtout ultra adorable. Il n’a peur de rien, pas même des chiens qui lui foncent dessus. C’est le seul à venir dormir près d’eux et de servir de coussin pour Melchior. Une perle <3.


Pour finir nos lapinous. Cookie Dough et Cerseï. Nous les avons achetés en 2016 après le décès de nos furets, mon homme ayant toujours adoré ces petites bêtes. Pour l’instant ils vivent en cage avec sorties quotidiennes mais nous avons hâte d’acheter enfin une maison à nous pour que je puisse monter un enclos extérieur pour eux !

Voilà pour l’instant c’est tout pour nos petits compagnons mais je ne vous cache pas que j’ai en tête d’accueillir d’ici deux mois des petits rongeurs… Lesquels d’après vous ?

Dans un tout premier temps je vais vous faire une brève présentation du cheval qui a fait de moi une propriétaire comblée mais pas parfaite pendant pratiquement 3 ans. Ce cheval m’a tellement marqué que c’est de lui que vient le mot « Aqurilin » qui n’est autre qu’un anagramme de son nom Quirinal, une façon pour moi de toujours l’avoir près de moi. Quand il est décédé je m’étais dit que si un jour je faisais naître ou quoi mes poulains auraient comme affixe « d’Aqurilin ».



En 2011 ma mère a accepté que je me mette à la recherche premier cheval je m’étais mise à la recherche d’une jument âgée de 4 à 6 ans de préférence baie et de race Selle Français. Après deux essais sur un hongre SF bai de 6 ans et une jument baie de 5 ans je n’ai pas eu le coup de cœur et j’ai donc remis mes recherches à plus tard. C’était sans compter sur le fait que le club avait acheté deux nouveau chevaux en cavalerie. Un petit bai de 9 ans et un grand alezan de 7 ans. Premier cours j’avais envie de monter le petit car le grand était maigre et salement amoché au niveau du chanfrein – se cabrer dans le box n’est pas une bonne idée ! Enfin soit, le moniteur décide que c’est l’alezan que je monte. Kiri quoi ? Quirinane ? Quiral ? C’est quoi ce nom ? Personne n’arrive à le prononcer. Mais bon, je suis tout de même contente de poser mes fesses dessus et là, révélation. Je tombe totalement amoureuse de ce cheval et pire encore lorsque l’on se met à sauter. Il était affreux. Dans le petit manège le voilà qu’il se met à charger l’obstacle comme un taré et n’hésite pas à partir de loin. Qu’importe, il est top à mes yeux.

J’en parle beaucoup autour de moi, je demande à le monter souvent et je l’ai puis un jour mon moniteur me glisse qu’il est à vendre vers novembre. Le gros est hors budget pour moi mais j’en parle à ma mère qui me dit de dire qu’il n’est pas dans mes frais et puis on pense à une jument du club dont la propriétaire l’a acheté à 51% et le club les 49 autres alors pourquoi pas… !? A nouveau mon moniteur me fait la remarque et même que le prix pourrait être négociable pour moi. Je réponds qu’il n’est pas dans mon budget puis il me répond qu’il est prêt à faire 50/50 car il adore ce cheval qui lui rappelle son ancien cheval décédé l’année d’avant. Je suis aux anges, j’en parle à ma mère et voilà qu’en décembre il est à moi. Cette fois je suis 100% propriétaire, il m’a juste avancé l’argent. Un bonheur !



Les mois passent et nous continuons à travailler ensemble, nous progressons un moment puis nous stagnons. Nous ne savons pas comment travailler avec lui, surtout sur les barres. Il continue à charger et ce peu importe la méthode utilisée. Je commence à me dire qu’il a été barré, sa réaction sur une simple barre au sol ne me plaît pas. C’est simple il refuse carrément de la passer au pas si celle-ci se trouve entre des chandeliers ! Nous faisons des concours. Si je ne me fais pas éliminé parce que j’ai fait plus de trois refus c’est parce que j’ai fini le cul par terre… Il a commencé à s’arrêter après qu’on l’ai travaillé à s’arrêter devant l’obstacle pour lui couper l’élan prit qui devenait dangereux pour lui et pour moi. Nous progressons à nouveau et puis premier coup dur. Alors qu’on partait plutôt bien sur un tour, tour que j’étais certaine enfin de finir le terrain est merdique. Je passe en début d’après-midi alors qu’il y a eu des passages depuis 8 heures du matin sans passage de tracteur ou quoi pour aplatir les abords et réception. Ca ne loupe pas. Mon cheval qui avait tendance à frapper fort à l’abord se trouve dans un trou et n’arrive pas à couvrir l’oxer. Il tape le deuxième plan et panache. Je suis envoyé quelques mètres plus loin. Bouche ouverte et nez dévié mais rien de grave ni pour moi ni pour lui.



Je n’ai pas abandonné mais pour nous les CSO c’était fini. Nous avons encore sauté un peu mais je commence à voir en lui un cheval de dressage. Changement de pied au galop, petit trot, trop allongé, légèreté dans le mors puis premiers piaffés… Je prévois la rentrée 2014 pour du dressage, je travail tout l’été avec lui sur des protocoles, nous sommes prêts.

Puis en septembre il se blesse. Je laisse le club gérer même si je ne suis pas toujours d’accord (il était au pair). On me dit d’attendre un mois et de voir comment ça évolue. Ils s’y connaissent mieux que moi, c’est d’accord. Ça évolue certes mais pas comme on le pensait. Son jarret est énorme, il ne se déplace que sur trois pattes et maigrit à vue d’œil. J’insiste, il faut faire venir un vétérinaire compétent et vite. Octobre le verdict tombe. Infection qui lui a touché l’articulation. De plus il a des os de jarret soudés. A cause de l’infection ? On ne sait pas, je n’ai pas demandé de visite vétérinaire à l’achat, grave erreur. La vétérinaire me dit que son avenir de compétition est terminé. Soit c’est un coup dur, je m’éloigne, je pleurs puis je reviens. Elle a un peu plus poussé les radios. Quirinal est devenu immontable et il lui faut une opération si on veut qu’il cesse de souffrir. 5000€, 10% de chance de réussite et encore si ça réussi il faudra des soins à vie, il serait boiteux à vie et devrait être dans un pré plat, chose pratiquement impossible de trouver dans la région aveyronnaise. La réflexion est dure et j’en ai encore les larmes aux yeux. Je n’ai peut-être pas fait le bon choix mais c’est celui qui me semblait le bon à ce moment.



Mon homme et ma mère ont passé les dernières heures avec lui à le gaver de carottes et de pommes, à lui faire des câlins… Il a été aimé jusqu’au bout.

C’était un combattant. C’était mon cheval. C’était Quirinal.