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Foin enrubanné avantages et inconvénients ?
Posté le 25/08/2019 à 09h41
kaskade
Posté le 25/08/2019 à 09h41
ecuriessaglini
Oh ce n’est pas directement lié au sujet, mais la remarque de écuriessaglini "(lepto par exemple puisque les souris n'y vont pas nicher comme dans le foin)".
Attention ! Contamination par le sol, la terre, les milieux aquatiques (cadavres putréfiés de rongeurs, de chats ou d’oiseaux) et les tubes digestifs des animaux.
Il est quasiment impossible de garantir des récoltes d’herbe ou de foin sans présence de cadavres de rongeurs ou de fiente d’oiseaux.
Il faut reconnaître que la technique de l’ensilage est plus propice au développement de C. botulinum que la technique des bottes de foins. Plus la toxine est à l’abri de l’air, mieux elle se conservera.
En Europe c’est surtout le type C qui est présent, moins fréquent le D.
Les toxines B, C ou D du Clostridium botulinum provoquent une paralysie molle, flasque chez le cheval.
La toxine attaque les nerfs moteurs et parasympathiques et entraîne une paralysie du pharynx et du diaphragme.
Il faut savoir que le bacille botulique est incapable de se multiplier dans l’organisme, donc d’y produire de la toxine. La maladie est contractée au moment de l’ingestion de toxine botulinique préformée dans des aliments contaminés.
Durée d’incubation : 2 à 15 jours
Les symptômes :
- signes anormaux de locomotion,
- augmentation de la température, légère 38.2 - 38.5°,
- tête et encolure basses, en dessous de l’horizontale,
- se bouge en se traînant, traîne les sabots,
- regard absent, ailleurs,
- cherche à boire, joue avec l’abreuvoir sans pouvoir avaler,
- salive qui tombe des lèvres,
- cherche à manger, sans pouvoir avaler, recrache,
- fort jetage d’un mélange de salive et d’aliment par les naseaux,
- hennissement sourd, étouffé,
- flaccidité et déplacement du palais mou,
puis
- mydriase (dilatation anormale de la pupille avec immobilité de l’iris) et réflexe pupillaire fortement atténué,
- paralysie de la langue, des paupières,
- se regarde les flancs,
motricité intestinale réduite voire nulle, la faiblesse arrivant on observe
- tremblements musculaires,
- transpiration glacée,
- respiration forcée avec respiration abdominale,
- la mort s’ensuit par arrêt respiratoire…
durant toute la maladie la sensibilité de la peau est présente bien que la patient soit faible ait une expression absente.
Dans les années 2001 au tout début de cette engouement à donner de l’ensilage, j’ai connu 5 cas autour de Genève, un seul cheval a pu être sauvé grâce à un diagnostic rapide en lui perfusant du sérum en provenance du Veterinary Research Institute, Onderstepoort (Afrique du Sud).
Après durant quelques années on a vacciné les équidés toujours avec des vaccins en provenance d’Onderstepoort. Actuellement au vu de la bonne manière de la récolte et de la conservation de l'enrubanné, nous ne vaccinons plus et plus personne ne se dévoue à conserver au frigo 1 ou 2 sera à 250.- CHF au cas où. Les dates de péremption excédaient rarement les 6- 8 mois.
vieille histoire j’espère ! Bien que de temps à autres on nous rapporte de cas de morts qui y ressemblent fortement.