Bonjour ! J'ai deux petits sujets à aborder:
1. L'astuce du jour
J'ai débourré une ânesse cette année après 6 mois de travail à pied. Tout s'est très bien passé et j'ai pu expérimenter une méthode excellente de débourrage que je vous recommande vivement.
Pour l'apprentissage du cavalier, j'ai utilisé un nounours. C'était l'ultime étape avant le montoir (je ne vous détaille pas les autres). Donc je voulais vous parler de tout les avantages du nounours.
Tout ce qu'il faut c'est désensibiliser l'équidé à l'ours et passer ensuite au vif du sujet. Un ours est un cavalier léger qui peut être même être à taille humaine pour plus de simulation. Il y en a de tous les poids et de toutes les tailles selon les peluches et cela permet de passer d'un ours petit et léger à un ours plus lourd et plus grand qui se rapproche plus de la stature du vrai cavalier.
De plus, la peluche est idéale à la désensibilisation. Comme l'objectif est que l'équidé soit habitué à avoir un humain qui bouge dans tous les sens sur son dos, l'ours est parfait car il est désarticulé et va bouger tout le temps. onc, quand vous allez retirer votre polaire, il y a moins de chance pour que Caramel se casse plein cul triple galop.
En cas de chute, je note 3 avantages.
1. L'ours peut tomber sans se faire mal, ça n'implique rien (en revanche, il faudra le rassurer si vous voulez qu'il accepte de remonter
) .
2. Quand un cavalier tombe, il peut blesser le cheval en glissant de son dos ou même en entraînant sa monture avec lui. L'ours permet donc que l'équidé s'habitue au poids du cavalier à gérer et s'il y a un problème, il a juste un coup avec du coton. Aucun douleur en conséquence.
3. Mais ça, cela dépend des chevaux et comment il vont identifier la peluche. Mon ânesse a identifié l'ours comme un tapis de selle, juste un truc en tissu sur son dos pas comme un humain. Donc quand il est tombé un jour, elle n'a pas assimilé la chute comme un moyen de se débarrasser du cavalier, juste comme un truc qui glisse de son dos. Ce qui fait qu'elle n'a pas eu l'idée de me virer quand je suis montée. Mais ça, cela va dépendre de comment votre cheval gère la situation dans sa tête.
Cela permet donc une transition douce entre rien sur la selle et le cavalier sur le dos pour la 1ère fois.
Mais je note un gros inconvénient. Il va falloir expliquer à votre ours que bientôt c'est vous qui monterez et plus lui. Cette étape peut être dure pour lui alors laissez lui quand même des concours et des séances. Un championnat de France de temps en temps pour le remercier.
2. Conseils à me donner ?
L'ânesse que je travaille est géniale. Montée ou à pied, elle donne tout ce qu'elle a, saute et galope à fond. Seulement j'ai un petit hic au niveau de la direction. Si un coin d'herbe l'intéresse trop elle refuse de tourner avant une ou deux minutes. En soi, parfois ce n'est pas grave mais l'autre jour elle n'avait pas vu que derrière la grosse touffe d'herbe, il y avait un fossé vaseux !
Je la monte en licol plat sans mors et avec des rênes normales. Je ne voulais pas de mors parce que c'est hors de question de la dégoûter du travail. Mais je me disais que si un jour on part en balade avec un coin où on dit traverser une route plus importante que nos petites routes de campagne, un petit mors de filet pourrait convenir même si c'est pour quelques minutes le temps de traverser.
Ou alors, travailler avec un petit mors et repasser progressivement sur de la monte en licol.
Personnellement, je ne veux pas monter sans mors mais si cela se complique trop, des mois de galère ne seront pas mieux. On a toutes les bases à pied mais la direction montée n'est pas top.
Auriez-vous à votre connaissance une méthode ou un petit mors pas trop cher confortable et très léger ? Sans aucune action releveuse ou autre, juste un petit mors simple. En caoutchouc comme le cheval que je monte ça serait parfait mais en moins gros.
Avant tout, je tiens à préciser que je ne critique pas du tout le travail en mors. J'en pense beaucoup de bien dans le sens où c'est une valeur sûre et qu'il vaut mieux une main douce sur un mors que qqn qui va déchirer le chanfrein de son cheval avec la corde du licol étho. Seulement, je me suis dit que si je commençais à vouloir gagner par un peu de contrainte, ça pourrait empirer avec un animal aussi intelligent que l'âne.
Qu'en pensez-vous ?
dolimos - le 19/04/2022 à 19h51 1 j'aime
merci pour ta réponse détaillée !Du coup , je serai bien tentée d'essayer ce type de mors en version pelham , pour le cheval de mon fils qui ressemble bcp dans le descripton a celui de ta revendeuse : tres fort dans son avant main , une force de taureau , du sang et du gaz que le gamin a du mal a gérer sur le CSO et le cross en compet en filet simple malgré que le cheval soit tres bien dressé . C'est un ancien cheval de course qui a couru en obstacle .... Du coup , la coach a conseillé un petit pelham (elle connait bien le cheval puisqu'elle le travaille quand le gamin ne vient pas le monter ) .
Mais c'est vrai que quand on voit le prix : 289€ le mors , vendu sans la gourmette en plus .... ça fait reflechir ! Ceci dit , si vraiment ils sont tres bien et confortables pour le cheval , je suis prête a les y mettre . Mais c'est vrai que sans essayer .... c'est pas simple ! Je crois que je vais les contacter et voir si un essai est possible !
En tout cas merci pour ta reponse qui m'aide bien !
quiebro13 - le 19/04/2022 à 21h57
dolimosJe pense oui que le plus simple c'est d'essayer
Après je ne sais pas si tu as vu mais tu peux acheter le canon indépendamment des branches/anneaux et pouvoir passer d'un pelham à un Verdun ou un mors olive
J'ai un des premier modèles 110 euros le prix ne m'a pas heurté dans le sens où il y a déjà tout un tas d'autres mors à ce prix là