Ouvrir une structure équestre sans diplome

Je ne pourrais pas trop aider niveau démarche administrative mais c’est comme créer une auto entreprise, se décaler en temps que telle en statu agricole ...
Pas besoin de diplôme pour ouvrir une structure équestre mais il faut être très riche car sans diplôme, on obtient aucune aide financière.
Trouver une structure, matériels agricoles, des terres, des fournisseurs et un minimum de connaissances.
Être accompagné par quelqu’un qui si connaît et pas se lancer à corps perdu.
Peut-être faire une étude de marché.
Niveau pension c’est une bonne idée mais être dispo 7j sur 7 et h24 pour les pensionnaires donc pas de vacances et savoir comment fixer ses prix en fonction de se que coute chaque cheval et la marge que vous voulez.
Peut-être payer un palefrenier.
Savoir qu’elle valeur vous souhaitez véhiculer. Sport, loisir, pré, box ..

L’elevage sera à perte à mon avis et l’argent des pensions y passera donc peut-être garder plus comme loisir cette activité.
Apprendre à gérer les stocks foin/paille/grain/ pré. Gérer les pensionnaires (Cheval et propriétaire).
Avant d être rentable et de se verser un salaire, il va falloir attendre plusieurs années.
Voir avec les banques ect...

Il y a encore plain de chose à dire mais je laisse les plus connaisseurs répondre.

barbichon merci pour ta réponse, en faite je dois voir un conseiller bientot pour une formation dans le but de passer un diplome me donnant droit au aide mais j'aurais voulu deja faire un peu de pension pré sur un terrain agricole pour me faire un petit revenu supplementaire en attendant de passer le diplome . mais sa vaudrais peu etre mieux que j'attende d'avoir le diplome pour commencer quelques chose

Bonne idée
Attention toutefois, un particulier ne peut acheter une terre agricole sans diplôme. Sauf si vous en avez déjà un terrain et non exploiter. Dans c’est cas c’est possible effectivement.

De mon côté je fais quelques pension et ça ne rapporte presque rien. Tant qu’on a pas de carrière de travail, on ne peux faire des pensions pré au prix des pensions en écurie. Ça paye tout juste le foin et l’eau. Sans parler du travaille à fournir, du prix des clôtures....

barbichon
Bien sûr qu’on peut acheter des terres agricoles sans diplôme !
S’il n’y a pas préemption par un agriculteur, la SAFER ne peut pas s’opposer. Cela n’a rien à voir !

spiritdancer Exact, c'est ce que j'ai réussi à faire pour 1 hectare (bon faut avouer que bien souvent, c'est des terrains pas très intéressant pour les agri qui restent disponibles, mais c'est faisable)

Je disais ça dans le sens où les agriculteurs préempte presque toujours les terres au dessus de 1ha. Et on ne fait pas de pension dans seulement 1ha.

barbichon




Les aides financières ne sont pas liées obligatoirement à un diplôme. Mais plutôt à la nature d'un projet, un type de public, un type de territoire, etc... il y a tellement de dispositifs relevant d'échelons nationaux, régionaux, départementaux, gérés par des organismes différents en fonction de ceci ou cela...
Attention à de pas affirmer ce genre de chose sans savoir précisément de quoi il est question.

niniyorkie Pour savoir si un projet est éligible à une aide quelconque, mieux veut se renseigner auprès chambres consulaires concernées par l'activité projettée et des services publics locaux compétents. Je doute qu'aucune aide existante soit suffisamment conséquente pour financer un projet. En général ce sont plutôt des enveloppes financières plus ou moins importantes venant en complément du budget viable du porteur de projet.
Comme cela a déjà été dit : pas besoin de diplôme pour ouvrir une pension et/ou une élevage, en revanche une solide expérience avec les chevaux est plus que nécessaire pour avoir de la crédibilité et ne pas foncer dans le mur. Des compétences en gestion d'entreprise sont aussi loin d'être inutiles pour avoir une vision réaliste d'un projet, savoir ce que ça engendre un minimum côté administratif, financier et législatif.


Pas forcément besoin "d'être riche" mais il faut nécessairement un apport financier crédible et contracter des emprunts. Il ne faut pas non plus penser que ce type d'activité, à un niveau professionnel, rapporte. C'est beaucoup de travail, beaucoup de responsabilités, beaucoup de temps, pour un revenu souvent indécent et sans commune mesure avec l'investissement personnel indispensable.
Quant à embaucher quelqu'un, ça sous entend que l'entreprise dégage suffisament de bénéfice pour investir dans du personnel, donc soit il y a énormément de chevaux pensionnaires, soit l'offre est haut de gamme et à trouver une clientèle élite, soit les deux.

Bref, tout ça pour te dire que la question de la "paperasse" n'est finalement pas la seule question fondamentale pour s'installer comme gérante de pension ou éleveuse

Tout dépend de la nature des exploitations autour, des besoins des agriculteurs présents, de la pression agricole locale.
Mon mari, bien avant de cotiser MSA puisqu’il était restaurateur, avait acheté une quinzaine d’hectares en Gironde. Moi, où nous sommes actuellement, je viens d’en acheter 3 et il y en a une dizaine en vente pas très loin, qui n’ont toujours pas été vendus et sur lesquels aucun agriculteur n’a fait valoir son droit de préemption.
Bref, c’est très variable selon le coin où on se trouve.
Après, qu’on ait besoin d’un capital important pour la création des infrastructures, s’équiper en matériel, payer les charges etc, c’est autre chose. Faut que les banques suivent et elles sont généralement très frileuses sur les structures équestres, peu rentables et à gros risques de fermeture.
A quelques km de chez moi, il y a des écuries de Barbie, un ancien club. En 10 ans, 4 propriétaires qui se rêvaient gérantes/éleveuses de poneys, avec peu d’expérience… Trois ont bu la tasse, la structure ressemble de moins en moins aux écuries de Barbie et vu l’état dans lequel c’est, quand j’ai longé le truc à l’entraînement aujourd’hui, je pense que la 4e propriétaire est en train de couler…