Les chevaux sont nourris une fois le soir, avec une musette, du grain d'orge et un peu de fibres (dont je ne me rappelle plus le nom)
A 2 ans le poulain découvre la bride en étant bridé des heures d'affilée ; puis il découvre la selle dans les mêmes conditions. Puis on associe la bride et la selle en attachant les rênes au pommeau pour garder la "tête haute" (comme un placer ?)
Après le débourrage monté (pas avant 4 ou 5 ans selon les recommandations, mais sont-elles respectées dans la réalité ?)
la jument passe sa vie à "guerroyer" en participant à des razzias, en fuyant les ennemis, en portant son maître partout de ci, de là mais toujours dans cet esprit de beaucoup courir tout en recevant peu de nourriture (et la plupart des témoignages insistent sur le "nourri 1 fois par jour dans la musette"...)
Ammon trouve ce mode de vie parfait pour forger un cheval de guerre habitué aux privations et est persuadé que toutes les races se "bonifient" jusqu'à atteindre le meilleur, et que sa race de prédilection y est justement parvenue, et s'y maintient.
Donc j'en viens à la question que je voulais aborder :
comment des individus qui ont "mal" vécu" si on se place du point de vue éthologique :
- à l'attache à attendre quand on n'a pas besoin d'eux
- relative consanguinité
- nutrition inadaptée à leur métabolisme (peu de fibres et pas "en continu")
- sur - utilisés (des fois 2 jours sans boire et 3j sans manger lors de raids dans le désert)...
se sont reproduits pendant quelques ou plusieurs siècles pour produire une race performante ?
Car on ne peut nier que l'Arabe est un améliorateur de chevaux de selle et d'armée, il est beau et "bon", endurant et rustique. Il l'était à l'époque d'Ammon et l'est encore.