J'aime bien cette intervention, si tu me permets de méditer dessus un petit peu, faut que j'aille voir 2/3 trucs à cheval ^^
Je n'ai par contre jamais dit qu'on ne mettait pas de jambes, mais euh, lis mon post juste au dessus, j'ai essayé d'être plus clair (si ça l'est toujours pas, je referais, encore ^^)
magdu84 a écrit le 16/12/2008 à 12h26: |
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Si justement !!
Je mets mes jambes pendant que je reprends, ce qui a pour effet de provoquer la cession sur ma main donc la montée du garrot et la bascule sur l'arrière-main.
Après, je pense qu'il y a une différence avec l'équitation de cso pur qui est très exigeante au niveau de la rapidité des actions et peut-être plus "brutale" que sur un parcours de cso de complet où nous avons le temps de recomposer.
Au sujet de l'action des jambes, je ne reviendrai pas sur ma position, elles me sont indispensables par contre, ce matin je suis allée monter mon poulain et j'ai médité sur notre discussion:
il est vrai que je sens un contact, léger, qui pourrait correspondre au poids des rênes.
Dès que ce contact est plus franc et commence à peser, j'exerce une pression des doigts, voire du petit doigt, et mon cheval cède donc revient "en main", il ne reste pas posé "sur la main", et effectivement, c'est comme ça qu'il se tient.
Par contre, avec ma jument, ce contact franc devient important à l'abord des obstacles qui demandent beaucoup de contrôle (directionnels, contre bas, trous, combinaisons de biais), mais j'essaye d'alléger ce contact sur les obstacles qi demandent puissance et équilibre (contre hauts, obstacles de volée).
Le cheval idéal est donc un cheval "en main" mais le 1er stade du dressage consiste à le mettre "sur la main", c'est-à-dire à accepter le contact avec la main par l'intermédiaire du mors, ce contact qui devra devenir le plus sensible possible pour ne pas se transformer en appui.
Le conseil que je donnerais à l'auteur du post, pour travailler l'allègement du cheval, serait de travailler les transitions descendantes galop-trot, trot-pas et surtout allures allongées-allures rassemblées, en évitant que le cheval reste en appui, c'est-à-dire qu'il faut qu'il cède pendant la transition.
Ouf ! on chipote mais l'équitation c'est un art ! |
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Le seul petit truc avec lequel je ne suis tout à fait d'accord :
| | Le cheval idéal est donc un cheval "en main" mais le 1er stade du dressage consiste à le mettre "sur la main", c'est-à-dire à accepter le contact avec la main par l'intermédiaire du mors, ce contact qui devra devenir le plus sensible possible pour ne pas se transformer en appui.
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Je pense au contraire, que c'est le départ qu'il faut apprendre au cheval à ne pas se mettre sur la main/mors, sans pour autant tomber dans le vice du cheval qui fuit le contact. Je pratique le concept du cheval qui se tient derrière la barrière des mains, mais SI, et SEULEMENT SI je prends un contact, il l'accepte.
Dans le travail du cheval, pour obtenir ceci, j'ai tendance à toujours interdire au cheval de venir sur la main, parce c'est une tendance naturelle qu'il a déjà, il n'a donc pas à l'apprendre (généralement, pour 95% des chevaux, en tous cas dans ceux que j'ai croisés, peu nombreux certes). Par contre, se tenir tout seul derrière la main (main qu'il a le droit de suivre, quand celle-ci bouge, mais uniquement quand elle bouge), généralement c'est pas inné, je travaille donc là dessus.
T'expliquer pourquoi, en ne travaillant quasiment que là dessus en terme de contact, j'obtiens un cheval qui se tient seul, derrière mes mains, sans pour autant FUIR la main, et qui accepte pour autant un contact plus franc quand je prends ce contact plus franc, alors que dans le travail je ne le fais normalement pas, va falloir que je réfléchisse un chouille (mais si quelqu'un a une réponse, je suis preneur !)