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Maladie du crapaud / pododermatite vegetante
Posté le 17/09/2014 à 11h30
cindy08
Posté le 17/09/2014 à 11h30
moi aussi bug... ;)
Alors, dans le temps, on disait que cette maladie était due aux mauvaises conditions d'hygiène, les litières souillées, les chevaux qui piétine dans leur excréments, leurs urines aussi. Au jour, d'aujourd'hui, on ne sait pas très bien comment arrive cette maladie. Des chercheurs, disent, que c'est due a une déficience du système immunitaire, le sabot blessé serait un facteur pour faire entrer et grandir cette maladie.
La difficulté principale dans le traitement de la PDCH n’est pas le débridement chirurgical, même s’il doit être effectué à fond, mais la fréquence des récidives. Sur 32 cas (67 pieds), dont 11 ont déjà présenté des récidives, nous avons rencontré deux échecs. L’un d’eux est dû à la difficulté pour le propriétaire de gérer sa jument affectée depuis plusieurs années sur un membre postérieur et d’un caractère très nerveux . Dans le second cas d’échec, le cheval a été traité non pas avec un mélange acide salicylique et acide picrique, mais avec un mélange acide acétylsalicylique et acide picrique. En re vanche, nous avons traité ou conseillé des confrères pour de nombreux cas compliqués, avec des lésions étendues, ou récidivants parfois depuis des années, pour lesquels l’utilisation de l’association ASAP a permis une guérison définitive.
ìLes publications, surtout celles des temps “glorieux” du cheval, présentent de nombreuses recettes pour le traitement de la PDCH. Cela reflète :
- sa grande fréquence dans le passé, peut - ê t re en raison de la prédisposition des races “lymphatiques”, c’est-à-dire lourdes, avec d’amples poils couvrant le sabot, beaucoup plus représentées dans la population équine par le passé ;
- des re c h e rches continuelles de nouveaux traitements, conséquences du taux élevé de récidives de cette affection [4, 6].
L’ASAP semble bien fonctionner, même dans des situations critiques, avec un passé de récidives ou traitées par des opérateurs sans grande expérience. Les problèmes pratiques peuvent se résumer à la difficulté de trouver de l’acide picrique (AP) en poudre sèche, en raison de sa forte affinité pour les molécules d’eau sous forme non hydratée, ce qui rend efficace son action en profondeur sur des tissus humides, exsudatifs. L’ AP est également peu agréable à utiliser pour l’opérateur, car il est ir ritant pour la peau et les muqueuses, et toxique par ingestion. L’usage de gants, de lunettes et de masque est donc important, car beaucoup de chevaux affectés par la PDCH ont subi pendant des mois, voire des années, de multiples traitements sans résultat et peuvent se montrer peu coopératifs.