Alors, en effet, il est reproché à ce lycée d'être
très fric. Il faut cependant noter que le fonctionnement et l'esprit du CNEAP (l'enseignement agricole privé catholique) dont dépend Saint-Cyran (entre autres) ont beaucoup changé, notamment suite au rapprochement avec les écoles de la FESIA (enseignement supérieur agricole privé et d'inspiration chrétienne) et la conclusion de partenariats avec le milieu universitaire, mais aussi du fait de l'ouverture internationale. Sur le plan pratique, ce changement a eu du bon puisqu'il a incité les lycées agricoles publics à jouer le même jeu ; mais l'inconvénient, c'est que les établissements ont été poussés à développer leur offre de service (effet concurrentiel) et donc contraints d'augmenter leurs prix pour faire face aux coûts induits.
Parallèlement, les études agricoles et leurs débouchés attirent de plus en plus de jeunes, et notamment des gamins issus de milieux huppés. Ça peut donner l'impression d'un milieu plus friqué, en tout cas plus portés vers les apparences.
Enfin, les lycées privées ont de meilleurs résultats que les lycées publics (quoique en Pays de Loire, ils se tirent sainement la bourre et ça j'aime !) ; chez certains, ça peut donner des ailes, même si je pense que là-dessus, la direction de Saint-Cyran est très claire et pas forcément adepte des grandes envolées.
Ils sont quand même dans le peloton de tête des établissements agricole français (privé et public confondus) en matière de résultats aux examens...
