Ben non justement, ce n’est pas jouer sur les mots. C’est éthologique ou ça ne l’est pas.
Pardon pour la légère digression. Je suis en mode « ras-le bol » on !
Je ne m'adresse à personne en particulier, même si je pars de ta réponse Elicendi, , ma réflexion est d'ordre général parce que ça m'agace et que je ne lâcherai jamais cette affaire d'usurpation sémantique
Oui, appelons un chat un chat. Je suis d’accord. Donc arrêtons de d’employer ce terme n’importe comment pour n’importe quoi. Et en l’occurrence éduquer un cheval (car ça n’est rien d’autre et le mot juste c’est celui-ci) ça s’appelle éduquer et pas « faire de l’équitation éthologique, à pied, à l’écurie, et je ne sais où…» qui se transforme allégrement en « je fais de l’éthologie ». Qui est une absurdité sémantique sans nom pour désigner ce qui est désigné ici.
Communiquer c'est communiquer : par le geste, la voix, l'attitude, l'intentionnalité, c'est de la communication pas de l'éthologie.
Faire bouger les hanches, les épaules, faire venir le cheval à soi, le faire reculer, rester immobile, c’est de l’éducation. On peut nommer ça des « jeux », le porc épic, l’amitié, le palper-rouler ou je ne sais quelle trouvaille ludique pour faire passer la pilule aux personnes culpabilisantes (elles ont tort de culpabiliser), on peut utiliser les renforcements, quels qu’ils soient, ou mettre en place un apprentissage participatif, c’est toujours de l’éducation.
Se passer de la coercition, ne pas être brutal, aller dans la logique du cheval, c’est de l’éducation, du cavalier cette fois-ci.
Il y a des voies d’éducation intelligentes et respectueuses et d’autres moins. Ponctuer tout ce qu’on fait du mot « éthologique » ne rend pas nos actes plus respectueux ou justes par l’opération d'une sémantique douteuse. Dans l’esprit, on pense que le qualificatif « éthologique » est un synonyme de « respectueux » ou « en phase avec la nature du cheval ». Et c’est archi faux. Cela ne relèvera jamais d’une appellation usurpée et détournée, dont le sens a été trahi.
Appelons un chat un chat. Je suis complétement d’accord.

C’est donc
un stick dont il s’agit. C’est bien d’équitation, ou d’éducation, ou de communication. Et rien d’autre.
Aussi absurde que l’équitation naturelle… et pourquoi pas l'équitation scientifique justement…
Bref, il ne s’agit pas de chipoter sur un mot mais bien de savoir ce dont on parle pour désigner les choses par leur nom en les assumant. Ça participe aussi aux développements de ses connaissances d’ailleurs. Arrêter de s’imaginer qu’on fait une chose qu’on ne maitrise pas en réalité.
Donc le stick est utile. Il faut bien l’utiliser. Et il n’est pas nécessaire de lui affubler un qualificatif inadapté pour se dire qu’on risque moins de faire des bêtises. Parce que c’est souvent ce que pensent les personnes sensibles à ces appellations. Donc « éthologique » ou non, ce qualificatif n’est que commerciale et abusif puisqu’il ne peut s’apparenter à un outil ou un acte d’apprentissage. Il existe différents sticks, comme il existe différents mors. Chacun choisira celui qui lui convient et s’attachera à l’utiliser correctement. Point barre. Qu’il soit noir, orange ou à carreaux, court ou long, avec ou sans corde, lourd ou léger… c’est un stick, les amis. Juste un p*#*#in de simple stick !
Pour ma part, je pense que l’honnêteté intellectuelle est la première étape de la raison. Et quand on interagit avec les chevaux, il faut être dans le réalisme absolu de ses actes. J’éduque, j’entraine, je manipule, j’enseigne, je dresse. Et certainement pas « je fais de l’éthologie ! »
Je « fais » de l’éthologie équine lorsque je m’assoie dans un coin du pré et que j’observe attentivement selon un protocole très stricte des situations particulières pour en décoder les mécanismes en m’appuyant sur des connaissances en zoologie, paléontologie, psychologie, neurobiologie, etc… et en veillant à l’objectivité de mes hypothèses. Ou alors j’organise des expériences structurées avec un objectif précis et un nombre suffisant d’individus pour en extraire une conclusion pertinente. Cela me sert à mieux comprendre l’autre.
Je peux même faire ça avec mes congénères cavaliers lorsqu’ils interagissent avec leur montures pour comprendre les mécanismes de la communication inter-espèces et notamment leur esprit affectivement tortueux !
Et le pire, c’est que la FFe s’engouffre dans le créneau marketing pour en soutirer sa part… Opportunistes qu’ils sont. Mais bon, ils ne sont plus à une idiotie près… Merci encore à la FFe pour sa contribution à la confusion
Mode « ras-le-bol » off.*Pardon Loryne_sd. tu as bien fais de mettre "étho" entre guillemets, ça évite les débat
Citation :
un stick souple a un effet rebond et imprécis
ça dépend. C’est une question de maitrise de son outil. Chacun trouve l’outil qui lui convient. Moi je trouve le carrot-stick lourd, grossier, encombrant, et j’aime pas le orange

… En revanche je trouve le stick de dressage fin, précis, fluide, léger, discret, maniable, on n’est pas sensé aller au contact fort avec, l’essentiel revient à la posture et la détermination de l’utilisateur, et on parle de toucher si on y va… donc tout dans la finesse. Si on trouve celui dont l’équilibre nous convient en main, il devient le prolongement de soi… juste une question de goût et d’interprétation …
