Encore merci à tous pour vos réponses, je trouve que c'est très enrichissant (et rassurant) de vous lire.
Il me semble maintenant évident qu'il faut que je me soigne. J'ai déjà été voir plusieurs psychiatre, psychologues, spécialistes des phobies,.. Mais je n'ai jamais eu l'impression d'avoir été prise aux sérieux, concernant mes angoisses mais aussi de nombreuses autres choses qui me pourrissent purement la vie. C'est donc difficile de retourner voir des médecins, raconter à nouveau mon "histoire" (j'ai fais une dépression suite à un harcèlement, ainsi qu'une phobie sociale il y a maintenant 6 ans) cela me donne l'impression de vivre dans le passé, le ressasser sans arrêt. Mais je suis un peu dans le déni, ce passé a toujours une influence sur ma vie actuelle et il faut que je fasse quelque chose.
@thaisl
Je me reconnais énormément dans ton témoignage. Déjà parce que nos mères exercent la même profession, mais aussi parce qu'elles ont plus ou moins le même discours.
J'ai également des facilités dans les études, si on enlève les angoisses et le reste évidemment. Mais les animaux, c'est quelque chose qui me fait vivre. Mais comme toi, les métiers dans les animaux, c'est pas assez "bien", sauf vétérinaire.
On me dit qu'il faut que je fasse un métier que j'aime, mais de l'autre côté on me fait aussi comprendre qu'il va falloir que je trouve un "bon" métier, qui paye bien quoi. Pas quelque chose dans lequel je vais galérer. Alors après oui j'ai complètement conscience que les métiers qui touchent au milieu animal sont vraiment pas facile, souvent pas super bien payé, et que ça peut faire peur surtout à des parents, qui plus est ne connaissent pas grand chose à tout cela.
Bon, après je pourrais surement trouver un métier hors animaux qui me plaira, mais je trouve ça tellement dur ! Puis le métier c'est bien, mais il y a les études avant! Et c'est juste inimaginable pour moi de me retrouver à faire 5 ans voir plus d'études qui ne me plaisent absolument pas. Puis penser à faire un métier qui ne me plait pas alors là, ça me déprime d'avance.