Moi, 300€ je ne les mettrai pas, personnellement :
- je trouve ça vachement cher en soi, mais ça dépend des conditions. Si le logement et la nourriture sont compris, et que tu as la certitude que tu vas pratiquer pendant le stage (donc que tu auras de vrais sabots de vrais équidés dans les mains avec ta râpe et que le podologue va venir t'expliquer et t'aider à t'ajuster), déjà je serais beaucoup beaucoup plus enthousiaste.
- clairement ça dépend du "praticien". Je n'adhère pas à toutes les "écoles" de podologie, si je payais un stage je voudrais être sûre à 100% que c'est bien pour aller apprendre ce qui correspond à ma jument (en priorité), et à ma façon de voir les choses. En fait idéalement j'irai à un stage organisé par ma pareuse, ou par quelqu'un qui l'a formée elle, ou qu'elle me recommande.
Je ne sais pas quel est ton objectif derrière ça, mais, même si je suis d'accord avec les propos de
pin_maritime , personnellement ce genre de formation, si je la suivais, je n'attendrai pas de remplacer le pareur/MF mais de le "complémenter".
Le pareur ou MF, il doit réussir à gérer beaucoup de chevaux différents, qui ont tous des modes de vie différents, des qualités de cornes et des aplombs différents, des pathologies différentes.
En tant que propriétaire on devient, quand on s'y intéresse et qu'on s'y plonge, spécialiste de son cheval. Je pourrais t'expliquer plutôt bien comment faire le parage de MA jument, parce qu'à chaque rdv on discute beaucoup avec la pareuse, que je connais la jument depuis plusieurs années et que je vois comment elle évolue à chaque fois. Mais je serais globalement incapable de tout reporter aux autres chevaux.
Et j'y vois un intérêt supplémentaire : pouvoir faire des petites retouches entre deux passages du pareur. C'est quand même pratique d'être autonome en cas de casse ou d'amorce de fissure, ou... Lorsque le confinement va s'arrêter et que ma pareuse va crouler sous les appels (et qu'elle ne pourra forcément pas aller voir l'intégralité de sa clientèle la première semaine...).
Par contre l'objectif n'est surtout pas de se substituer au professionnel.
