L'inbreding est une pratique répandue en élevage, par contre, on évite en général de faire se reproduire des descendants directs... En général, on utilise plutôt des demi-frères/demi-soeurs (même père OU même mère) voire même encore plus loin (petit fils/fille, arrière petit fils/fille, cousins, cousines...).
Mère/fils ou Père/fille, ça fait quand même une grosse consanguinité (25%). L'IFCE considère qu'au delà de 6% de consanguinité, le cheval peut présenter des risques :
Citation :
Un coefficient de consanguinité qui dépasse les 6% peut devenir gênant pour un individu. Cela ne veut pas dire que l'individu sera "mauvais" mais son utilisation commence à représenter des risques, surtout si de tels niveaux concernent l'ensemble des reproducteurs régulièrement utilisés. Ces risques sont au niveau d'une population : baisse de la fertilité des reproducteurs, risque d'apparition accrue d'anomalies génétiques, …
La fiche complète sur le site de l'IFCE :
ici
Bien sûr, il y aura toujours des individus ultra-consanguins qui n'ont pas de tares ou de soucis, mais il vaut mieux privilégier la diversité génétique ou l'inbreeding raisonné (et donc suffisamment éloigné pour ne pas avoir des taux de consanguinité hors normes).
Pour info, taux moyen de consanguinité par race :
- Arabe : 2,87 %
- PS : 1,21 %
- TF : 3,77 %
- SF : 1,26 %
- AA : 1,14 %
- Connemara : 2,54%
- Haflinger : 2,70 %
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Source : IFCE