Je n'ai pas lu les différentes interventions, sûrement très intéressantes, mais perso j'ai remarqué un problème majeur, entendu également de la bouche de nombreux juges de dressage: la faiblesse des postérieurs.
Cette faiblesse, quasi caractéristique de la race, a pour conséquence d'avoir moins de propulsion, et donc pénalise énormément les PRE dans les niveaux où d'autres races (allemandes principalement) sont très avantagées de part leur physique.
Et malgré la sélection "sport" de beaucoup de bons élevages, on continue à voir cette faiblesse même chez de bons chevaux.
La raison est relativement simple et tout à fait logique: ce n'est pas une priorité pour le studbook. Les concours de morphologie ne s'intéressent qu'au mouvement des antérieurs, allant jusqu'à faire l'impasse sur d'éventuels troubles d'allures quand ils ne concernent que les postérieurs. (Ainsi par exemple, le vice champion de France de la fonctionnalité en 2014 (donc allures sous la selle) avait un accrochement rotulien du feu de Dieu).
Alors il y a bien quelques chevaux qui tirent leur épingle du jeu, mais il est difficile voire impossible d'avoir en même temps cette propulsion digne d'un allemand et ce mouvement des antérieurs caractéristique de la race.
Pour ma part j'ai privilégié la propulsion, et c'est ainsi que j'entends très fréquemment dire que mes chevaux ne sont, je cite, "pas assez typés" (et je m'en balance joyeusement!), mais par contre ils plaisent aux amateurs de chevaux de dressage qui disent souvent "je n'aime pas les PRE mais j'aime les tiens"
Gladiator d'Auréa, le premier fils de Nikita, à 4 ans
