argamelle Désolée pour mon raccourci, il était tard et je n'avais pas forcément envie d'épiloguer dix phrases de plus, je pense que tout le monde avait compris le "sens commun" de mon utilisation du mot "naturel".
Ce qui me dérange ici, c'est que certains encouragent l'auteur à jouer aux apprentis chimistes avec des substances toxiques, qui ne doivent pas être manipulées sans protections (et certainement pas sans le savoir faire adéquat). L'utilisation de l'acétate de plomb peut donc donc déjà être dangereuse pour la personne qui la manipule, mais également pour son cheval. L'eau blanche peut être contaminante au plomb même sur peau saine, alors ne parlons même pas de s'il y a une lésion sur la peau sous les cotons imbibés. De plus, elle a un goût sucré (comme tout les dérivés du plomb, ils étaient utilisés comme édulcorants dans le temps), et son ingestion est très dangereuse, donc si le cheval gratte ou lèche ses cotons, il peut y avoir des conséquences.
Se pose ensuite la question de la gestion des cotons et des bandes qui ont été en contact avec l'acétate de plomb, c'est très peu recommandé de les laver puisque cela va contaminer l'eau et que l'acétate de plomb est très toxique pour les organismes et l'environnement aquatique. Et quant à les jeter pour qu'ils soient incinérés, je ne suis pas certaine que ce soit meilleur pour l'environnement.
Pour rappel, l'OMS a classé le plomb parmi les 10 produits chimiques les plus gravement préoccupants pour la santé publique. Il serait peut être mieux de se demander pourquoi l'utilisation de l'acétate de plomb a été interdite plutôt que de chercher comment s'en procurer malgré cette interdiction.
