Pratiques abusives école privée ?

elea2008 Honnêtement, ya de très grandes chances que ça ai été décidé par l'équipe de direction uniquement...

Oui la règles rétroactive a beaucoup déranger.
Car certains des élèves avait eu une date pour rattraper leur évaluation avant l'annonce de cette règle.
Ex : L'élève X à été absente le 4 janvier. Elle a loupé une évaluation. Le direction lui a donnée une date : le 22 février pour rattraper son contrôle.

Mais du coup avec cette nouvelle règle, l'élève X vois sa date sautée, et va directement au rattrapage !

Je trouve au final cela normal. Ce n'est as le collège ou lycée. Là c'est une formation post bac qui doit mener à un travail. Le diplôme est censé etre un gage de connaissances donc ne pas avoir été évaluer sur un module à cause de x raisons en plus d'être non équitable en vers les autres étudiants, cela baisse la qualité de la formation.

Imaginon une formation de pilote d'avion. il faut otu les modules et heures de faite pour avoir le diplome. Il me semble pareil pour infermier etc..... En tant que client ou employeur, vous feriez confiance en une personne qui á manquer x modules de la formation sans rattrapages?

nounours33 le probleme c'est qu'il avait certainement trop d'eleve qui devrait repasser l'evaluation pour cause d'absence. Du coup avoir tout le monde absent au rattrape c'est plus pratique.
Par contre pour equalite, il faut que ceux absent avec justification et leur pleine note et les autres par exemple rabaisser á la moyenne ou carrement zero.

mel312 Effectivement, à ce moment là, je trouverai cela plus juste. Mais je ne pense pas que ce sera le cas...

De mon point de vue de prof qui a fait beaucoup de collège, j'ai constaté une augmentation du phénomène de maladies le jour des évaluations...
J'ai eu des élèves qui étaient régulièrement -voir presque toujours absents- les jours d'évaluation avec parfois des mises en place de stratégies "si je ne sens pas bien cette éval, je tombe malade." On se retrouvait aves des élèves qui avaient des supers moyennes parce qu'ils étaient absents les jours d'évaluation sur les chapitres qu'ils maîtrisaient moins... Ce qui n'était pas représentatif.
(J'en ai déjà eu un qui avait la maladie du mercredi... Toujours absent le mercredi. Sa mère justifiait "il a mal à la tête", mais lui racontait aux copains qu'il considérait que le mercredi était un jour de repos alors il n'a pas à aller en cours ce jour là...)
C'était un gros casse tête pour faire rattraper l'évaluation, avec parfois les parents qui la ramenaient "l'évaluation était prévue la veille, pas ce jour là donc il n'a pas révisé", "vous lui avez fait passer l'évaluation dans la classe d'un collègue alors qu'il faisait cours, le bruit l'a dérangé/perturbé" (enfin moi je faisais la correction de l'évaluation, je ne pouvais laisser l'élève faire son éval dans ma classe alors que je donnais les réponses - ou alors je prenais sur mon temps perso pour surveiller l'élève gratuitement car on est pas payés en heure sup pour ça...)

Et même sans parler d'absence volontaire aux évaluations, il y a aussi la prise de rdv médicaux (ou de... vacances au ski ou vacances d'été dès le mois de mai - mais dans ce cas on ne voit plus l'élève de l'année scolaire) de plus en plus courant (de mon point de vue, quand j'étais élèves il était hors de question pour mes parents de caler mes rdv dentiste, orthodontiste, médecin ou des vacances sur e temps scolaire. On n'avait aussi pas le contexte de pénurie de professions médicales à l'époque...) sur le temps scolaire qui font sauter l'évaluation qui était au programme sur ce laps de temps.

Bon, mon expérience, c'est au collège...


Mais parmi les collégiens que j'ai eu, certains sont amenés à aller dans l'enseignement supérieur et il se peut qu'ils aient amené ce genre de stratégie (qu'ils ont assimilé dans leur méthode de travail) ou habitude (parceque pas le choix pour les rdv médicaux) et que les écoles supérieures remarquent elles aussi une augmentation des absences lors des évaluations et que ça devient difficilement gérable, d'où ce changement de règles en cours d'année...

Ca peut paraitre injuste, mais je ne trouve pas ça abusif dans le supérieur.
Quand j'étais à la fac, la plupart des matières étaient évaluées par partiels.
Une absence, même justifiée = rattrapages.
Et pour les matières en contrôle continu, c'était pareil.

Je me rappelle une camarade de promo qui avait été amener un certificat médical à une professeur car elle se faisait opérer pendant les partiels. La professeure avait répondu qu'elle passerait ses partiels à la cession de rattrapage. Ca n'avait pas eu l'air de plaire à la camarade en question qui espérait convenir d'une date pour rattraper individuellement les partiels, mais en même temps si on part dans l'individualisation des dates d'évaluations, ça va être un mic-mac pas possible. Donc tout le monde rattrape à la même date et les professeurs corrigent les copies en paquet (et non une par une au compte goutte selon les convenances de chacun), c'est une organisation bien plus pragmatique.

Je suis d'accord avec les interventions précédentes. Seulement il faut voir aussi en fonction du nbre d'evals en question. Je suis passée par la fac et j'avais 4 sessions de partiels par an, dont 2 non obligatoires. Ce n'est pas du tout comme des évals qui tombent au fil de l'eau. Perso j'avais des soucis de santé et partageait mon temps entre soins et fac, je n'aurais jamais pu m'organiser avec des évals diluées dans le temps.

Purée j'ai du tomber dans une école super cool alors
Pour ma part dans mon école on avait le droit a autant d'absence qu'on voulait, si ça tombait sur une évaluation il n'y avait même pas de date de rattrapage vu que ce n'était que l'examen final qui comptais. La seule chose c'est que l'école se réservait le droit de ne pas nous présenter à l'examen final pour ne pas faire baisser leur pourcentage de réussite si ils le voulaient.
Après je trouve ça logique dans la façon de faire si les gens sont absent pour les évaluations, par contre faire cette règle rétro active c'est un peu abusé mais bon, ils font ce qu'ils veulent.

Pour ne pas rabâcher ce qui a été dit plus haut: leur école, leur règle.

Promotion Covid et la joie des cours en visio, en école (d'ingé), notre taux d'absentéisme était en flèche montante (je me rentre dans le lot, autant j'allais en ED autant je ronflais dans mon lit en Amphi où les absences n'étaient pas relevées).

Ils avaient une idée ingénieuse, il faut avoir participé à au moins 80% (plus sûre du chiffre exact mais entre 80 et 90%) des évaluations d'un module pour prétendre à le valider sinon c'était rattrapages. Ce qui permettait aux petits soucis du quotidien tombant le jour d'une évaluation de ne pas donner un ticket sans retour aux rattrapages. Et afin que les élèves ne choisissent pas leur évaluation favorite "à la carte", l'examen final à la fin du module avait un poids certain qui dépassait la limite des % autorisés: si on y était pas, on allait au rattrapages. Mais par exemple si on était pas là le jour d'un TP noté sur la dizaine du module, son % était faible pour valider le module avec une évaluation en moins que les autres.

Après, nos rattrapages étaient fin janvier ou mi juin (1 semaine après la fin d'un semestre) donc ça ne tombait pas en "plein milieu des vacances".

Mais j'ai bien aimé ce système qui permet une absence (justifiée ou non) à une petite éval' tout en forçant les élèves à venir aux finaux et a avoir eu une moyenne représentative car ayant participé à 80% des évaluations totales.