marlin a écrit le 19/01/2024 à 00h45:
Cela me fait toujours rire quant d’autres se réfugient à l’abri, eux [les shetlands] restent plantés au milieu du pré.
C'est normal, voyons. Où est la bouffe : dans le pré, ou dans l'abri ?
Pour rebondir sur le propos de Paulimer, je nuancerai.
Si un cheval n'a pas les moyens d'avoir une vie de cheval la moitié de l'hiver à cause des températures inadaptées à ses capacités, alors il faut questionner le pertinence d'en avoir un.
Si ce n'est pas nous qui achetons Pompon parce que l'on vit à Mouthe (le village le plus froid de France), alors c'est peut-être Nathalie-la-voisine qui va l'acheter, et cela reviendra au même pour lui.
En effet, si on est dans un endroit avec des températures compliquées, la question n'est même plus de savoir si on a un cheval, mais s'il faut continuer à faire naître des chevaux ou des faire vivre dans ces endroits, car il y en aura toujours qui ne vivront pas assez bien selon des critères; le monde idéal avec tous les chevaux et animaux du monde en liberté et des températures idéales, n'existe pas.
Concernant les températures, je pense que les chevaux ne sont pas en sucre et comme tout êtres vivants, ils s'adaptent à leurs conditions. Nos chevaux en France ont du mal avec les canicules, je pense que ce n'est pas le cas de ceux qui vivent dans des pays beaucoup plus chauds; et ceux-ci ne supporteraient peut-être pas les -10° de certains hivers.
Mon ancienne DP, un PS réformé, a dû se faire à la vie au pré et il avait froid au début; les premiers temps ont été un peu difficiles et le proprio faisait pré/box le temps qu'il s'habitue. Il voulait du 100% pré, mais ça n'était pas encore possible.
C'est comme le parisien à la campagne : au bout de quelques mois, s'il n'a pas porté plainte, il se fait au chant du coq et à l'odeur des vaches.