j'en connais un que sa proprio "adore" il est obèse, fourbu dans son pré, en ce moment il vit seul mais voilà le vendre ça serait ne pas l'aimer donc...
Je suis d'accord avec le fait que ce n'est pas parce qu'on aime son cheval qu'on s'en occupe bien, je crois même qu'on connait toustes quelqu'un qui fait n'importe quoi avec son cheval sous prétexte d'amour, de type ne surtout pas priver un poney obèse parce que "oh non le pauvre petit chou". Mais ça amène une réflexion intéressante : l'amour qu'on porte à son cheval n'est pas une chose nécessaire et suffisante pour s'en occuper correctement. On peut très bien ne pas avoir d'attache avec son cheval (ou autre animal) mais s'en occuper très bien, respecter tous ses besoins fondamentaux et avoir des interactions positives avec lui, comme on peut dire aimer son cheval à la folie mais faire n'importe quoi avec (même sans s'en rendre compte) et devenir maltraitant.e.
Et pour revenir sur le sujet de la vente, je ne pense pas partager le même avis que la majorité. S'il y a des situations qui peuvent justifier la vente, comme lorsqu'on a plus les moyens de s'occuper de son cheval correctement ou suite à un évènement de vie qui nous empêche de lui apporter ce dont il a besoin (maladie par exemple), évidemment qu'il vaut mieux le vendre parce que dans ce cas le seul critère de vente sera son bien-être à lui. Mais pour moi, ça doit rester une solution de dernier recours, pas être un acte anodin. Et du coup, vendre son cheval parce qu'on a d'autres objectifs, qu'il vieillit, qu'il n'a pas le caractère idéal qu'on souhaitait ou que c'est "trop dur de bosser avec" sans avoir tout essayé, pour moi c'est préférer l'équitation au cheval, en effet. Je ne dis pas que les personnes dans le cas n'aiment pas leurs chevaux, je pense sincèrement que si, mais je crois aussi que ce sentiment d'amour peut être biaisé, notamment parce que c'est socialement désirable et attendu d'un.e propriétaire qu'iel aime son cheval.
Je sais que souvent je ne partage pas la même opinion que vous, mais pour moi quand on accueille un cheval, on devient responsable de son bien être jusqu'à la fin de sa vie. Peu importe qu'on l'aime ou pas, peu importe que le cheval soit comme on le pensait ou pas, peu importe qu'il vieillisse, peu importe qu'il aime travailler ou non, lui n'a pas choisi d'être là mais moi j'ai choisi de l'avoir, donc je le garderai et l'assumerai jusqu'à la fin en faisant toujours de mon mieux et en prenant toujours ses intérêts à lui comme premier critère de choix.