| | Dégâts psychique ça je le savais, mais neurologiques ? Peut tu développer ? |
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Il existe un texte très complet de Jean-Claude Barrey à propos de cette mode du join-up, qui (très sommairement) explique que cette technique apporte un stress énorme au cheval. De ce stress, le cerveau libère des endorphines en masse afin d'anesthésier ses neurones et son système nerveux (c'est pourquoi une gazelle ou un zèbre ne souffre que très peu sous les crocs d'un lion, car la nature étant bien faite, le cerveau de la proie a libéré assez d'endorphines pendant la course pour qu'en cas de mise à mort, l'animal ne souffre pas).
Or ces endorphines s'attaquent aux neurones de façon irréversible ! C'est pourquoi les séquelles neurologiques s'avèrent profonde et très graves.
Tu trouveras ici le (très long) texte de JC Barrey qui reste une mine d'or, bien que très controversé par les amateurs d' "éthologie".
http://dressagedechevauxetdeponeys.sports.officelive.com/BARREY.aspx
Un extrait :
Ils ignorent que la « soumission » obtenue par les méthode du type « join-up » est en fait une aliénation pathologique connue sous le nom de syndrome de Klüver-Bucy :
Cette pathologie est provoquée par les mises en fuite et les blocages répétés du join-up et des pratiques assimilées. Ces inhibitions de l’action cohérente du cheval entraînent une très forte activation de l’axe H.H.A. qui aboutit à « shooter » l’animal par ses propres endorphines et entraînent des lésions des noyaux amygdaliens latéraux du cerveau limbique (le cerveau des émotions) par la libération de radicaux libres provenant de mécanismes oxydatifs exagérés. Les animaux ainsi traités « manifestent une soumission extraordinaire. Ceux qui étaient sauvages et avaient peur de l’homme se sont apprivoisés et n’ont montré ni peur ni agressivité ».
À méditer.