Coucou, j'avais lâché mon ordi et de retour, voit que l’arrêt d’urgence en licol vous intéresse à priori.
Je l’ai vu pratiqué souvent mais, étant simple touriste, j’ai préféré demander à ma fille (cavalière et enseignante) de m'en expliquer précisément la technique pour pouvoir mieux vous l’expliquer à mon tour.
Il faut savoir que par sécurité, l’arrêt d’urgence est la base indispensable à acquérir préalablement pour monter en licol et qu'il est particulièrement stupide pour le moins, inconscient pour le pire, de se lancer à monter en licol sans ça
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Il y a bien sûr un apprentissage du cheval (et du cavalier) avant : A pied, puis à l’arrêt, au pas, au trot et enfin au galop.
Il est indispensable que la flexion latérale demandée soit acquise parfaitement au sol avant de l’essayer en selle.
D’ailleurs, au début de toute séance de travail monté en licol, le cavalier doit tester les flexions d’encolure en selle à l’arrêt et au pas.
Il s’agit en fait d’une flexion d’encolure très amplifiée : Le cavalier prend une seule rêne dans la main et amène sa main jusqu’à sa cuisse afin de faire venir la tête du cheval vers la jambe du cavalier (naseaux sur la botte).
Le fait de plier l’encolure coupe le moteur à l’arrière, le cheval débraye, ralentit et si la flexion continue à être demandée, s’arrête puisqu’on enlève son point d’appui à l’avant.
Mais si ça t’intéresse vraiment, la Côte d’Or n’est pas si loin de la Seine et Marne : viens donc faire une initiation au travail et à la monte en licol !!! C’est pas le monde des Bisounours ni celui des tours de cirque et c’est vraiment intéressant.
Quant aux photos… je n’en ai pas mais, promis, si je suis là, la prochaine fois que Kéké fait son… kéké : Clic-clac!! Parce que comme tu l’as dit toi-même, même très gentil et bien dressé et c'est son cas, un cheval demeure un animal costaud, apte à prendre peur donc à devenir potentiellement dangereux pour son cavalier, pour lui-même et pour les autres.
Heu, au fait, ça marche aussi avec un mors… sans casser le dentier de la monture
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