topchevaux, en fait l'interdiction vise
les fonctionnaires ou militaires en uniforme en dehors de l'exercice de leur mission (article 35, 10° de l'arrêté du 14 mai 2007) ; l'accès est tout à fait autorisé lorsque les fonctionnaires accomplissent leur mission (article 29, 10° du même arrêté), ce qui serait par exemple le cas d'une réquisition aux fins de visionner des bandes vidéos, suite à une plainte ou dans le cas d'un flagrant délit, mais aussi pour des raisons de sûreté et sécurité publiques. C'est exactement le même topo sur la plupart des hippodromes français (ça relève alors des règlements intérieurs).
C'est normal que les marques de l'autorité soient maintenues au-dessus des considérations liées aux jeux d'argent ; mais parallèlement, c'est essentiel que l'ordre public soit maintenu et qu'à ce titre, les autorités constituées puissent intervenir en tout lieu.
Si demain le directeur de ton casino est pris en otage ou bloqué par les flammes, il sera bien heureux que la police/gendarmerie ou les pompiers aient pu intervenir sans se soucier d'ergotages sur des textes de loi. Idem quand, au soir d'un anniversaire où la soirée se fini au casino, Mamie Martin est prise d'un malaise nécessitant l'intervention des pompiers et/ou du Samu (ce sont des fonctionnaires en uniforme) ; bien heureux sera le fils Martin que sa mère n'ait pas fini sur le trottoir pour bénéficier de soins, sous le simple prétexte, là encore, de discussions de textes législatifs.
Pour recadrer sur le sujet initial, la police peut visionner ce qu'elle veut dès lors qu'elle le requière. S'y opposer constitue une entrave à la justice, délit pénal.
L'auteure du poste n'en est pas encore à demander l'intervention des policiers. J'espère même que ça n'ira pas jusque là.
