Malheureusement dans ce domaine comme dans bien d'autres les bons payent pour les mauvais.
Le manque d'encadrement des formations dans les pratiques alternatives fait que se côtoient sur le marché du travail des gens comme vous,
tonya et
una01, qui avez fait la démarche d'une formation approfondie et qui exercez avec une vraie déontologie, et des personnes qui ont fait une formation à la va-vite ou improvisée et qui tiennent des discours parfois très limites (une fille de mon écurie fait venir régulièrement une "énergéticienne" - j'ai tenté mais pas réussi à savoir à quelle compétence/formation faisait référence ce terme, aucune je suppose, depuis elle me déteste

- qui a carrément remis en cause le diagnostic posé par deux véto et l'a incité à interrompre le protocole de soins et le traitement mis en place)
Il faudrait vraiment trouver un moyen pour que les titres soient reconnus et encadrés (mais pas sur le seul avis de l'ordre vétérinaire : il faudrait un encadrement collégial, qui inclut des représentants d'autres champs professionnels), et donc protégés. C'est-à-dire que seuls les gens ayant une réelle formation puisse utiliser un titre...
ça n'empêcherait pas les incompétences (il y en a dans tous les métiers, y compris chez les vétos), mais ça limiterait les dégâts.
Après on n'empêchera jamais les charlatans d'exister avec des titres fantaisistes tant qu'il y aura des naïfs pour leur faire confiance, malheureusement.
Perso quand je discute avec l'ostéo qui suit mon cheval je suis toujours bluffée par l'étendue de ses connaissances et de ses compétences, c'est quelqu'un qui se remet beaucoup en question, qui se forme en permanence.
Et il n'y a aucune "concurrence" entre elle et les vétos du coin, bien au contraire, ils travaillent ensemble. L'ostéo est la première à dire "à mon avis il y a une origine médicale à tel ou tel blocage, il faudrait vérifier avec un véto".
Et ma véto et elle font volontiers des visites communes pour croiser leurs regards et échanger leurs avis dans les cas un peu compliqués (c'est le cas de mon cheval)
Pour le shiatsu, malheureusement je n'ai pas de praticien compétent sur place, mais je suis en contact avec quelqu'un qui fait régulièrement des tournées sur ma région et qui devrait revenir quand les conditions de circulation et de travail seront redevenues un peu plus simple. On a assez longuement discuté, et j'ai beaucoup apprécié son discours très posé et son approche. Elle n'est pas du genre à promettre des miracles, mais au contraire à bien préciser son champs d'intervention et à dire ce sur quoi il lui est possible d'agir, et ce qui ne relève pas de son intervention.