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Survivre au travail: échanges, soutien, perles!
Posté le 16/08/2024 à 13h48
poulca
Posté le 16/08/2024 à 13h48
Hello!
Je lance une petite bouteille à la mer ici au cas ou quelqu'un est déjà vécu ce que j'ai vécu et aurait des solutions à m'apporter.
Voilà, j'ai travaillé dans une boite pendant 6 ans, le travail en lui même était pas fou mais je m'entendais super bien avec certains de mes collègues (que je vois toujours d'ailleurs). Mais voilà je m'entendais trop bien avec mes collègues au vue de la direction, en plus j'étais membres du CSE et je n'avais pas peur d'ouvrir ma gueule. Bref, il y a eu un coup dur dans l'entreprise (achat, fusion d'entreprise) qui s'est très mal passé, les salariés se sont cachés derrière le CSE et on les a défendu becs et ongles, on a pris un avocat... Chose qui a énormément déplu à la direction. Du coup, nous avons été plusieurs à être harcelés pour être gentiment poussé vers la sortie. Après 1 an à le supporter sans broncher, j'ai décidé de finalement partir moi aussi (j'étais la dernière les autres étaient déjà partis). J'ai donc démissionné sans avoir de plan de secours ni même cherché ailleurs, mais j'étais à bout.
Finalement, à mon pot de départ je reçois deux coup de fils, deux propositions de postes, des amis à moi qui avait donné des CV à des connaissances. J'accepte le deuxième poste qui a tout pour me plaire : dans ma branche, même salaire que mon ancien poste, petite entreprise, à 3 min de chez moi (j'avais 1h de route pour mon ancien travail). Bref sur le papier tout est parfait.
Sauf qu'en fait je déchante très vite. j'apprends qu'il y a un turn over atroce dans cette société et que le fait que ça soit une petite entreprise, ils sont tous cousins ou amis... Et moi je ne connais personne dans cette boite et on me le fait bien comprendre. Du coup, j'en prends plein la tronche dès le début car je ne suis pas 100% autonome dès les premiers jours. J'en parle à la personne qui m'a recruté et que je connais vaguement (ont était pompier dans la même caserne mais pas les mêmes gardes), elle me dit qu'elle comprend, que les personnes avant moi se sont plains des mêmes choses mais qu'elle interviendrait pas. Que c'était comme ça avant avec celles qui sont partis, mais c'est de leur faute vous connaissez l'histoire, aucune remise en question. Bref je prend mon mal en patience je me dit que ça va passer que c'est le temps que j'apprenne.
Sauf qu'en fait non... Les mois passent et le harcèlement ne s'arrête pas.
Pour vous la faire court, nous somme 4 dans les bureaux, le directeur, les deux connasses comme j'aime les appeler et la responsable. Le directeur est une personne qui veut absolument tout controler, mais vraiment tout (jusqu'au nombre de rouleau de PQ utilisés) et les deux connasses adorent se faire mousser et tout lui baver. Du coup, les deux connasses épient absolument tout mes faits et gestes pour aller le répéter au patron. Mais vraiment tout. Genre hier je me suis trompé sur une date pour un document pour une autre personne de l'entreprise, elles sont allées dans son bureau pour regarder ce que j'avais fait, venir me dire que j'avais mal fait et refaire et le dire au patron... Alors que cette fameuse date ne changeait absolument rien au document je précise... Et en plus de ça, comme je disais le patron est hyper controlant donc je n'ai pas le droit d'avoir d'adresse mail, j'ai un mail commun comme ça il a légalement le droit de les lire, je n'ai pas le droit de fermer mon bureau pour qu'il entende mes conversations téléphonique non plus. Du coup, comme ça commençait à me taper sur le système j'ai décidé que pour les choses non importante et qui ne le concernait pas j'enverrais des SMS pour souffler un peu. J'avais oublié que j'avais deux connasses de collègues qui se sont empressées d'aller lui dire. Du coup il a pris le téléphone et a lu absolument tout les SMS que j'ai envoyé. Rien d'important, rien qui ne le concernait mais c'était quand même une raison suffisante pour me pourrir... Au début de l'été, j'ai fais une crise d'appendicite sévère, j'ai finie aux urgences à deux doigts de la péritonite, opérée et tout le tralala. Tout ce qu'on a su me dire c'est que je les mettais dans la merde pour les congés, que j'aurais pas du avoir trois semaines d'arrêt car ils connaissaient un tel qui avait eu l'appendicite à 5 ans et n'avait pas eu autant de repos... Bref la joie quoi.
J'ai été voir mon médecin qui refuse de m'arrêter car je ne suis pas suicidaire... Effectivement j'aime trop la vie pour penser au suicide mais un AVC de stress ça ne m'étonnerais pas (j'ai déjà des douleurs à la nuque, des maux de tête, des problèmes de sommeil du au stress). Du coup, je lui ai demandé des anxiolytiques le temps de trouver ailleurs, il m'a répondu qu'il était pas pour que je devrais essayer les plantes... Et honnêtement à part balancer un pot de fleur à la tronche des concernés je ne vois pas ce que les plantes pourraient faire pour moi.
J'avais déjà été voir un psychiatre qui m'avait dit qu'il ne me suivrait pas car je n'étais pas malade mentalement qu'il fallait que j'aille voir un psychologue. J'ai été voir un psychologue qui m'a traumatisé des psychologues (je venais pour une "déprime" car j'étais sociale et qu'avec le covid ne plus voir personne ça me rendait triste et elle m'a dit que je n'épanouirais jamais en tant que femme car je refusais de rencontrer mes parents génétiques car je suis adoptée. Youpie, aucun rapport avec le manque de contact du covid).
Je ne peux pas faire un abandon de poste car concernant le patron, il ferait exprès de faire trainer mon licenciement pour m'emmerder. Rupture conventionnelle je peux rêver, ils ont pas réussi à trouver, turn over de fou, et une des conasses est passé à mi temps pour aller travailler chez le patron le reste du temps donc j'ai hérité de son taf même si je travaille soit disant mal et qu'il faut tout vérifier derrière moi.
J'ai déjà fait un bilan de compétence, je sais ce que j'aime mais y'a pas de débouchés dans le département ou j'habite. Pour des raisons personnelles je ne peux pas quitter le département. J'ai pas envie de démissionner sans rien non plus car le travail court pas les rues ici, enfin si y'en a mais super mal payé et j'ai déjà du mal à m'en sortir seule avec mon salaire qui n'est pourtant pas au smic. En plus, j'ai quitté une boite qui me harcelait pour retomber sur pire. J'avoue que j'appréhende un peu de repartir et de trouver pire. Bref je suis un peu à court d'idée de ce que je peux faire...
Si quelqu'un a déjà vécu une situation similaire je suis preneuse de témoignages.