Citation :
Même dans les guerres napoléoniennes, où il y a eu le plus de pertes équines, il y a très peu de cas de soldat mangeant des chevaux et je ne parle pas de "nos ancêtres les gaulois" qui avaient des cimetières pour leurs chevaux.
Si, justement c'est manger les chevaux crevés qui a permis à Napoléon de ramener "autant" de troupes vivantes en France.
Quand il faisait passer les cavaliers et artilleurs devant le reste de l'armée c'est pour que ceux qui arrivaient derrière puissent découper les chevaux tombés quand ils étaient encore assez chauds pour que cela soit possible.
Sinon ils les entamaient à la hache, au couteau (en fines ficelles qu'ils pouvaient mâchonner, crus, en marchant, comme font les eskimos) et ceux qui devenaient fous de faim et de privations se jetaient dessus toutes dents dehors avant de crever d'éréthisme de cerveau.
La soupe de sang de cheval était le mets le plus simple à cuisiner, le plus réconfortant et le plus nourrissant quand on arrivait à trouver de quoi faire du feu. Simplement il n'y avait rien d'autre. Et fallait marcher toute la journée par -30°C donc avoir suffisamment de "carburant" pour ne pas juste se coucher et mourir dans la neige.
Lis les Mémoires du Sergent Bourgogne et tu verras que face à la faim aucun cheval ne résiste. A un moment il raconte que, dormant dans une église pour tenter d'échapper au froid, son bataillon voit arriver une ambulance attelée de 2 chevaux... profitant du sommeil des deux infirmiers, les malheureux soldats les dépècent (je parle des chevaux) , se font une bonne soupe, la font partager aux ambulanciers à leur réveil... et à la fin du festin, les deux hommes se rendent compte que c'était le moteur de leur attelage que tout le monde avait dévoré jusqu'à la dernière miette...
quant aux Gaulois c'est largement documenté que le cheval faisait partie des festins, selon les endroits plus ou moins prisé que le boeuf ou le chien. statistiques dans "élevage, repas et sacrifices/ les animaux chez les gaulois"
Pas de cimetières dédiés mais par contre des enterrements rituels/ sacrificiels parfois.