tartine88 disons qu'en deux mois là ça fait déjà 3-4 fois que je me pose la question, et j'en ai aussi sérieusement débattu avec une amie proche.
Je ne sais pas si j'envisage sérieusement la vente. L'idée me vient. J'essaie de peser le pour et le contre et ce qui est sûr c'est que je ne vais pas la prendre pendant l'hiver car la saison n'aide pas, et ce ne serait pas rationnel.
J'espère que l'ambiance à la pension restera aussi bonne même avec plus de gens

merci beaucoup pour ta proposition de MP et encore une fois, je compatis à ce remue-émotion que tu dois traverser en ce moment, courage ! Cool que tu sois bien entourée aussi
ilovehorses eh bien j'étais partie sur une séance d'un exercice qu'il connait, dans un lieu qu'il connait, la météo n'était même pas particulièrement catastrophique.
Et je lui ai demandé un truc qui ne lui a pas plu. Autant j'identifie très bien l'élément déclencheur, autant la réaction qu'il a eu était BIEN TROP disproportionnée.
Il a traversé la parcelle au triple galop deux trois fois avant que je remette la longe car il défonçait le terrain. D'habitude ça permet de revenir au calme tout de suite. Sauf que là, pour une raison inconnue, ça a été beaucoup plus difficile que d'habitude. Il faisait des cabrioles sur place, les quatre pieds décollaient du sol, ou me tournait autour au galop en lançant des ruades dans tous les sens. J'ai eu PEUR pour moi, alors qu'à pieds même en cas de débordement je n'avais jamais eu peur de prendre un vrai coup.
Deux jours après j'ai eu un manège similaire en longe, à main droite très spécifiquement (à gauche RIEN du tout). Moins extrême, mais en gros dès qu'il est parti à main droite, il a démarré d'un coup en saut de mouton. Il m'a fallu 15-20 minutes de travail, de mots doux et de ruse pour le calmer. Il a finit sur du très très bien et j'ai immédiatement laissé là dessus. Mais ce qui m'embête c'est que la première séance cata a engendré une deuxième séance tendue deux jours après.
Le travail en longe est archi-acquis pour Hocky normalement. C'est même sa zone de confort, il connaît bien les codes, ça ne le stresse pas, ce n'est pas trop difficile etc.
ce qui me tracasse de plus en plus avec lui c'est que rien de rien n'est jamais acquis. Un rien peut devenir extrême à obtenir : rester arrêter, un cercle à main droite, donner les pieds, mettre le surfaix. Alors que les "bons jours" on en est quand même à travailler le départ au galop du pas, la diagonalisation ou les appuyers, ou sauter des fossés en balade donc c'est quand même pas le même niveau de difficulté.
Et au quotidien, je travaille sa tolérance globalement à chaque séance car je sais qu'il se met vite dans la frustration et la colère donc je suis hyper attentive à ses limites.
Je veux bien qu'ils aient leurs jours "sans". vraiment, je vous jure que je connais suffisamment le comportement équin pour savoir que des variabilités peuvent arriver. Mais là c'est trop, tout simplement, trop extrême, trop imprévisible.
Merci pour ton soutien !
khady eh bien justement, jusqu'à présent j'arrivais à être heureusement avec lui même en abandonnant le côté "monté".
Jusqu'à ce que il explose pendant une séance de travail à pieds (cf au dessus)
je verrais bien à la rentrée mais là, de nouveau une grosse régression, si je ne peux même plus le tourner en longe sans que ce soit le stress, alors je perds les rares choses qui me plaisaient dans le travail avec lui. Les moments positifs deviennent de plus en plus rares, c'est ça qui m'effraie.
Merci pour ton soutien aussi

je continue de suivre vos aventures avec Sunny sur ta page !
sarahfrskt il y a une carrière mais il faut y aller à pieds (un petit kilomètre) et traverser route départementale + pont du TGV (merci si un train passe en même temps) + le pré des autres chevaux car la carrière est DANS le pré. Donc c'est un sacré casse tête avant même d'avoir commencé la séance. ça fait beaucoup à gérer pour Hocky, je sais qu'il peut se stresser pour chacun de ces trois éléments.
Résultat je n'y vais jamais car je suis toujours toute seule et je n'ose pas trop déranger les autres proprio pour m'aider :S
Je n'ai pas d'aire de pansage et nulle part où l'attacher au pré, ça aussi c'est galère. mais je le savais en arrivant, on ne me l'avait pas caché. Je n'avais pas le choix les autres pensions étaient trop chères, trop loin ou pas adaptées aux besoins des chevaux.
Oui,
j'ai bien conscience qu'on ne se facilite pas la vie avec ces contraintes 
mais on avait tout ça avant, dans le 41, même un manège couvert, et globalement, j'avais les mêmes soucis.
J'ai voulu me faire encadrer dans la précédente pension mais il s'est avéré après quelques cours que la monitrice ne nous convenait pas du tout du tout.
Et là en ce moment c'est relou mais je ne peux pas me financer des cours réguliers et je ne vois pas l'intérêt d'en prendre 1 seul par mois. Et en plus de trouver quelqu'un de compétent, il va falloir que je trouve quelqu'un qui veut bien venir bosser un cheval sans installations